Contexte réglementaire et liens utiles
La déléguée à l'égalité des genres s'engage, aux côtés de nombreux acteurs, en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes à l'Université de la Sarre. En septembre 2021, elle a été réélue au comité de direction de la Conférence nationale allemande des déléguées aux questions féminines et à l'égalité des genres dans l'enseignement supérieur (BuKoF).
Déléguée centrale permanente et Bureau pour l'égalité des genres
La déléguée pour l'égalité des genres et son équipe s'engagent en faveur des intérêts de toutes les femmes (étudiantes, collaboratrices, professeures) de l'Université de la Sarre et s'attachent à intégrer la dimension du genre dans la culture et l'évolution de notre université. Tâche transversale essentielle, la promotion de l'égalité des droits entre les femmes et les hommes se base sur la loi fondamentale allemande et est ancrée depuis 1999 dans la loi sur l'Université de la Sarre (désormais loi sur l'enseignement supérieur du Land de Sarre).
Principales missions de notre déléguée:
- Mise en pratique du plan d'action pour l'égalité des genres
- Suivi des recrutements et des procédures de nomination
- Langage inclusif
- Soutien aux femmes dans la recherche et l'enseignement (cercle de qualité Genre et diversité)
- Offres de réseautage pour le personnel féminin de l'université
- Coopération avec d'autres initiatives de soutien aux femmes (Forum Études de genre, déléguées aux questions féminines des autorités du Land et des communes, centrale d'appel pour les femmes victimes d'agressions sexuelles et de maltraitance, bibliothèque sarroise "FrauenGenderBibliothek")
- Analyse des thématiques universitaires ayant trait à l'égalité des genres et diffusion des résultats
- Actions de promotion des filières scientifiques et techniques auprès des filles dans les écoles et des étudiantes (service de coordination Gender Equality MINT)
- Programmes de soutien aux étudiantes et jeunes femmes scientifiques (coaching, programme d'execellence pour les femmes dans la science, mentorat)
- Coopération avec le Conseil consultatif pour les droits des femmes de l'Université de la Sarre
- Expertise sur les questions de genre à prendre en compte dans les projets de recherche collaborative
Objectif de ces mesures: intensifier la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes à l'Université de la Sarre.
Offres de soutien, bourses, discrimination, harcèlement moral ou sexuel, stalking, violence, articulation vie professionnelle-vie privé, etc.: le Bureau pour l'égalité des genres se tient à la disposition de toutes les femmes de l'université pour répondre à leurs questions et les épauler. Notre déléguée assume par ailleurs un rôle de médiation en cas de problème lié à l'égalité des genres à l'Université de la Sarre. Elle participe en outre au groupe de travail consacré à la sécurité sur le campus (AG Sicherheit) et organise avec son équipe des cours d'autodéfense et des ateliers de prévention de la violence en coopération avec le Service des sports de l'Université.
Loi sarroise sur l'égalité femmes-hommes
En Sarre, les principes liés à l'égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans la fonction publique sont définis dans la loi sur l'égalité femmes-hommes (Landesgleichstellungsgesetz). Pour mettre en œuvre cette loi, l'Université de la Sarre a élaboré un plan d'action pour l'égalité des genres. Révisé à intervalles réguliers, ce plan a déjà été mis à jour à cinq reprises. Les actions qui y sont définies ont pour but de faire respecter les principes d'égalité des chances et de réduire la sous-représentation des femmes tout en combattant les discriminations structurelles dont elles sont victimes.
La déléguée à l'égalité des genres conseille et assiste la présidence et les organes centraux de l'Université de la Sarre dans la mise en œuvre de la mission qui leur incombe en vertu de la loi. En coopération avec les services compétents et dans le cadre de son mandat légal, elle met sur pied des programmes de soutien aux femmes dans tous les domaines de l'université. L'objectif à long terme consiste à éliminer toutes les inégalités structurelles.
Forum Études de genre
L'objectif du Forum Études de genre est de favoriser le dialogue inter- et transdisciplinaire en matière d'études de genre à l'Université de la Sarre par le biais de publications, d'événements, de projets de recherche, de podiums de discussion, etc.
En vertu de la loi générale allemande sur l'égalité de traitement (Allgemeines Gleichbehandlungsgesetz), adoptée en 2006 sur la base de plusieurs directives européennes, les personnes victimes de discriminations peuvent revendiquer leurs droits auprès d'une instance interne et les employeurs sont tenus d'engager des mesures préventives pour protéger les membres de leur personnel contre les inégalités. Cette loi concerne non seulement les femmes, mais aussi les personnes victimes de discriminations fondées sur l'origine ethnique, la religion, les convictions, l'âge, l'orientation sexuelle ou un éventuel handicap.
Gender mainstreaming
La stratégie d'intégration de la dimension de genre, aussi appelée "gender mainstreaming", vise à (ré)organiser, améliorer, développer et évaluer les processus décisionnels afin que l'égalité de genre soit prise en compte par les différents acteurs, et ce dans tous les domaines et à tous les niveaux. Inscrite dans une stratégie globale, l'approche intégrée de la dimension de genre a pour but d'améliorer les conditions d'ensemble et les structures susceptibles de générer des inégalités. Contrairement aux politiques d'égalité de genre ou de promotion des femmes, qui débouchent essentiellement sur des actions directes, l'approche de "gender mainstreaming" vise un effet à plus long terme.
Gestion de la diversité
La gestion de la diversité consiste à tirer profit de la diversité sociale. L'idée d'aborder la diversité de manière constructive dans les mouvements politiques a commencé à germer dans les années soixante dans le cadre du mouvement des femmes et du mouvement américain des droits civiques. Transposée dans les années quatre-vingt dans les concepts entrepreneuriaux sous le nom de "gestion de la diversité", cette approche positive a pour but de prévenir les discriminations sociales à l'encontre des minorités et de promouvoir l'égalité des chances pour tous et toutes. Il s'agit notamment de combattre les discriminations fondées sur les critères "visibles" comme le sexe, la race, l'ethnie, l'âge et les éventuels handicaps, mais aussi celles concernant l'orientation sexuelle, la religion et la situation sociale. L'accent n'est pas mis sur la minorité proprement dite, mais bien sur l'ensemble du personnel, de la communauté étudiante et du corps enseignant avec toutes leurs différences et tous leurs points communs. Bien plus qu'une simple politique de lutte contre les discriminations de tout type, la gestion de la diversité doit s'inscrire dans un concept global de gestion des individus avec toutes leurs particularités, et ce au bénéfice de tous et toutes. Convaincue du bénéfice d'une telle démarche, notre déléguée à l'égalité des genres apporte son soutien à la fondation START (www.start-stiftung.de), un programme de soutien aux jeunes issus de l'immigration.
La politique d'égalité des genres suivie à l'Université de la Sarre repose tant sur l'approche intégrée de la dimension de genre que sur la gestion de la diversité.
- Ministère fédéral de la Famille, des Personnes âgées, des Femmes et de la Jeunesse
- Rubrique du ministère fédéral consacré au thème de l'égalité de genre
- Centre de compétences Technique-Diversité-Égalité des chances
- Réseau des déléguées aux questions féminines et à l'égalité des genres, Hanovre
- Gynformation
ÜberzeuGENDERe Sprache
Leitfaden für eine geschlechtersensible Sprachpraxis
In einer Vorlesung wurden die Studierenden mit folgender Geschichte konfrontiert:
"Ein Vater fährt mit seinem Sohn im Auto. Sie verunglücken. Der Vater stirbt an der Unfallstelle. Der Sohn wird schwer verletzt ins Krankenhaus eingeliefert und muss operiert werden. Ein Arzt eilt in den OP, tritt an den Operationstisch heran, auf dem der Junge liegt, wird kreidebleich und sagt: „Ich bin nicht im Stande zu operieren. Dies ist mein Sohn.“
Im ersten Moment irritierte diese Geschichte viele Zuhörende. War der verunglückte Vater nicht der leibliche Vater und der Arzt im OP erkannte seinen leiblichen Sohn? Handelt es sich um ein gleichgeschlechtliches Paar, so dass der Junge zwei Väter hatte? Oder wurde hier einfach davon ausgegangen, dass „Arzt“ ein geschlechterneutraler Begriff ist und so Mann und Frau gleichermaßen meint?
Letzteres ist häufig der Fall. In unserer Geschichte begegnet die Mutter im OP ihrem Sohn. Sie ist eben kein Arzt, sondern eine Ärztin. Denn an eine Ärztin denken leider die wenigsten, wenn sie den männlichen Begriff hören. Die Geschichte zeigt, wie sehr unsere Vorstellung und Wahrnehmung an Sprache gekoppelt sind. Geschlechtlich differenzierte Alltagssprache kann dazu beitragen, Missverständnisse zu verhindern.
1.1 Warum eine gendersensible Sprache?
Sprache & Realität
Die Verwendung von männlichen Formen, bei denen Frauen „mitgemeint“ sind, ist weit verbreitet und historisch geläufig. Es handelt sich hierbei um das sogenannte „generische Maskulinum“, eine verallgemeinernd verwendete männliche Personenbezeichnung. „Der Arzt“ aus dem vorherigen Beispiel könnte demnach ein Mann oder eine Frau sein. Wenn Sie zu denjenigen gehören, die beim Lesen des Beispiels spontan an einen „Arzt“ statt an eine „Ärztin“ gedacht haben, gehören Sie keinesfalls zu einer Minderheit.
Dass Frauen zwar häufig mitgemeint, selten jedoch mitgedacht werden, zeigen sprachwissenschaftliche und psychologische Studien. Sprache bildet also nicht nur gesellschaftliche Strukturen ab, sondern auch unsere Wahrnehmung. Berufsbezeichnungen waren bis in die 1990er Jahre hinein überwiegend maskulin und spiegelten wider, dass es in der Vergangenheit Männern vorbehalten war, diese Berufe auszuüben. Heute noch trägt Sprache dazu bei, diese Zuschreibungen aufrechtzuerhalten.
Durch einen sensiblen Sprachgebrauch tragen wir aktiv zur Gleichberechtigung der Geschlechter und zu einer wertschätzenden Ansprache aller bei. Sprache bildet gesellschaftliche Strukturen ab und ist wandelbar. Heute verwenden wir zum Beispiel selbstverständlich den Begriff „Kauffrau“, um den sich in den 1970er Jahren noch große Diskussionen entfachten.
Eindeutigkeit
Gendersensible Sprache trägt auch zur Eindeutigkeit und zur Vermeidung von Missverständnissen bei. Generische Maskulina sind einerseits scheinbar neutral und andererseits zugleich männlich assoziiert. Im Ergebnis ist dann häufig unklar, ob es sich um eine generische oder eine spezifische Personenbezeichnung handelt. Bei dem „Arzt“ aus unserem Beispiel könnte es sich bei der Interpretation als generisches Maskulinum sowohl um einen Arzt als auch um eine Ärztin handeln. Bei einer geschlechtsspezifischen Interpretation hingegen wäre ausdrücklich ein männlicher Arzt gemeint.
Rechtlicher Hintergrund
Die Forschungsergebnisse zu den Wechselwirkungen von Sprache und Realität sind inzwischen auch in das Recht eingeflossen. Mitglieder und Angehörige der Universität, die Verwaltungsaufgaben ausüben, müssen die Vorgaben des saarländischen Landesgleichstellungsgesetzes (LGG) und des Gleichstellungsplans (GP) der UdS, veröffentlicht am 30. Mai 2017 (Dienstblatt Nr. 23), beachten:
Der ausschließliche Gebrauch der männlichen Form und das praktisch gedachte, aber wirkungslose „Mitmeinen“ von Frauen sind also gesetzlich nicht zulässig. Auch nicht die häufig anzutreffende Klausel: „Soweit personenbezogene Bezeichnungen in männlicher Form aufgeführt sind, beziehen sie sich auf beide Geschlechter in gleicher Weise.“ Für die Universität folgen daraus konkrete Vorgaben: Sämtliche Korrespondenzen, Anträge, Vordrucke, Formulare, Berichte und Ordnungen sind in gendersensibler Sprache zu gestalten. Dies schließt Internetauftritte mit ein.
§ 28 LGG Saarland
„Die Dienststellen haben beim Erlass von Rechtsvorschriften, bei der Gestaltung von Vordrucken, in amtlichen Schreiben, in der Öffentlichkeitsarbeit, im Marketing und bei der Stellenausschreibung dem Grundsatz der Gleichberechtigung von Frauen und Männern dadurch Rechnung zu tragen, dass geschlechtsneutrale Bezeichnungen gewählt werden, hilfsweise die weibliche und die männliche Form verwendet wird.
1.2 Was ist gendersensible Sprache?
Gendersensible Sprache bedeutet …
Eindeutigkeit: Sprache ist so zu verwenden, dass aus dem jeweiligen Text klar hervorgeht, wer gemeint ist.
Repräsentation: Sprachliche Formen sind zu finden und zu verwenden, die alle Geschlechter adäquat repräsentieren und durch die sich alle angesprochen fühlen.
Anti-Diskriminierung: Sprache ist so einzusetzen, dass sie nicht diskriminierend ist.
Nicht zuletzt bedeutet gendersensible Sprache, einen Beitrag zu mehr Gleichberechtigung zu leisten. Denn Geschlecht war und ist nach wie vor eine wichtige Ordnungskategorie, die Hierarchien erzeugt, an deren Aufbrechen wir aktiv mitwirken können.
Wie lässt sich das umsetzen?
Es gibt unterschiedliche Herangehensweisen, gendersensible Sprache umzusetzen. Sie lassen sich grob in die zwei Strategien „Neutralisieren“ und „Sichtbarmachen“ einteilen. Neutrale Formulierungen machen das Geschlecht „unsichtbar“. Die Strategie des Sichtbarmachens dagegen zeigt die Vielfalt der Geschlechter.
Sichtbarmachen des Geschlechts bedeutet zunächst einmal klarzustellen, ob es sich um Frauen oder Männer oder um Frauen und Männer handelt. Weiterführend fällt hierunter auch die Strategie, alle Geschlechter sichtbar zu machen, denn nicht alle Menschen passen in ein Geschlechtersystem, das nur Männer und Frauen kennt.
Der große Vorteil des Sichtbarmachens ist, dass es Eindeutigkeit schafft und für eine korrekte mentale Repräsentanz sorgt. Unter mentaler Repräsentanz sind die bildlichen Vorstellungen zu verstehen, die Sprache in uns hervorruft.
2.1 Sichtbarmachen von Männern oder Frauen
Wenn es sich um Frauen oder Männer handelt, gibt es folgende Mittel, das Geschlecht sichtbar zu machen:
weiblicher oder männlicher Artikel: die/der Verwaltungsangestellte
weibliches oder männliches Attribut: weibliches/männliches Personal
geschlechtsspezifische Endsilben: Bibliothekarin/Bibliothekar
Wörter mit geschlechtstragender Bedeutung: Kauffrau/Kaufmann für Bürokommunikation
Die Forderung nach sprachlicher Sichtbarkeit wird im Kontext der 2. Feminismus-Welle in den 1960er und 1970er Jahren laut.
Schon in den 1970er Jahren kritisieren feministische Sprachwissenschaftlerinnen wie Luise F. Pusch, dass es sich bei der deutschen Sprache um eine „Männersprache“ handele und setzen sich für eine nicht-diskriminierende Sprache ein.
2.2 Sichtbarmachen von Männern und Frauen
Dass es sich um Frauen und Männer handelt, kann mittels Beidnennung, sogenanntem „Splitting“ oder Binnen-I gezeigt werden.
Beidnennung:
Sehr geehrte Besucherinnen und Besucher meiner Vorlesung, ...
statt Sehr geehrte Besucher meiner Vorlesung,...
Wissenschaftliche Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter haben häufig befristete Verträge.
statt Wissenschaftliche Mitarbeiter haben häufig befristete Verträge.
Splitting
Die Autorin/Der Autor trägt die Verantwortung für eine fehlerfreie Textgestaltung.
statt Der Autor trägt die Verantwortung für eine fehlerfreie Textgestaltung.
Der/Die Dezernent/in leitet das Meeting.
statt Der Dezernent leitet das Meeting.
Ein/e Student/in lernt dabei, wissenschaftliche Ergebnisse überzeugend darzustellen.
statt Ein Student lernt dabei, wissenschaftliche Ergebnisse überzeugend darzustellen.
Einige Professor/inn/en verwenden ihre Freizeit für die Forschung.
statt Einige Professoren verwenden ihre Freizeit für die Forschung.
Binnen-I
Der/Die MentorIn hat die Aufgabe, eine andere Person intensiv zu betreuen.
statt Der Mentor hat die Aufgabe, eine andere Person intensiv zu betreuen.
Wissenschaftliche MitarbeiterInnen bearbeiten Drittmittelanträge.
statt Wissenschaftliche Mitarbeiter bearbeiten Drittmittelanträge.
Worauf muss ein/e HerausgeberIn achten?
statt Worauf muss ein Herausgeber achten?
Der/Die BibliothekarIn berät die StudentInnen.
statt Der Bibliothekar berät die Studenten.
2.3 Sichtbarmachen aller Geschlechter
Das allgemein etablierte Geschlechtersystem geht von der Existenz zweier klar bestimmbarer Geschlechter, nämlich Männern und Frauen, aus. Es ist somit binär. Die deutsche Sprache spiegelt diese Zweigeschlechtlichkeit wider, wenn zum Beispiel von Studentinnen und Studenten oder von Professorinnen und Professoren die Rede ist. Aktuelle Forschungen zu Inter- und Transsexualität belegen, dass dieses binäre System nicht weiter haltbar ist:
Heutzutage wird von einer Vielzahl geschlechtlicher Identitäten ausgegangen. Der Deutsche Ethikrat nahm 2012 auf der Grundlage dieser Erkenntnisse zum Thema Intersexualität Stellung und empfahl der Bundesregierung u.a. Änderungen im Personenstandsgesetz (PStG), so dass eine dritte Geschlechtskategorie in das Geburtenregister eingetragen werden kann. Daraufhin wurde § 22 PStG um einen dritten Absatz ergänzt, welcher lautet:
„Kann das Kind weder dem weiblichen noch dem männlichen Geschlecht zugeordnet werden, so ist der Personenstandsfall ohne eine solche Angabe in das Geburtenregister einzutragen.“
Wie kann nun das gesamte Spektrum der Geschlechter sprachlich abgebildet werden? Eine Möglichkeit bieten der Gender-Gap „_“ und das Gender-Sternchen „*“.
Gender-Gap
Der Gender-Gap lässt sich auf Steffen Herrmann zurückführen, der in seinem Artikel „Performing the Gap – Queere Gestalten und geschlechtliche Aneignung“ (2003) eine sprachliche Darstellungsform für alle Geschlechter schaffen will.
Beispiele: Student_innen, Mitarbeiter_innen, Rektor_innen, Dezernent_innen
Gender-Sternchen
Das Sternchen ist eine weitere sprachliche Repräsentationsform jenseits des binären Systems.
Beispiele: Student*innen, Mitarbeiter*innen, Rektor*innen, Dezernent*innen
Kritiker*innen des Gender-Gaps finden, dass er die Identitäten jenseits der binären Matrix als „Leerstelle“ darstelle und damit ihre Existenz verneine. Befürworter_innen des Gender-Gaps sehen in der Lücke einen Freiraum zur Entfaltung neuer Identitäten, also ein emanzipatorisches Symbol. Hier gibt es unseres Erachtens kein Richtig und kein Falsch. Der Gap ist derzeit die gebräuchlichere Schreibweise.
Jeweils alle Geschlechter zu nennen, kann bei Platzknappheit (Broschüren, Flyer etc.) oder häufigen Wiederholungen die Übersichtlichkeit und die Lesbarkeit eines Textes stören. Dann sind geschlechtsneutrale Formulierungen als Ausnahme sinnvoll.
3.1 Genderneutrale Personenbezeichnungen verwenden
Es gibt Personenbezeichnungen, die sowohl im Singular als auch im Plural genderneutral sind: die Person, der Mensch, das Mitglied
Weiter gibt es Personenbezeichnungen im Plural, die genderneutral sind: die Leute, die Eltern, die Geschwister
Mit Hilfe der genderneutralen Personenbezeichnungen können geschlechtsspezifische Bezeichnungen ersetzt werden.
Wir bitten um Auskunft an die betroffene Person.
statt Wir bitten um Auskunft an den Betroffenen.
Das stimmberechtigte Mitglied kann sein Stimmrecht nur einmal und persönlich ausüben.
statt Der Stimmberechtigte kann sein Stimmrecht nur einmal und persönlich ausüben.
Der einzelne Mensch und seine Freiheit.
statt Der Einzelne und seine Freiheit.
Darüber hinaus kann man Personenbezeichnungen, die im Singular geschlechtsspezifisch sind, so umbilden, dass sie im Plural geschlechtsneutral sind. Dies geschieht mit Hilfe von sogenannten substantivierten Partizipien oder substantivierten Adjektiven.
- Der Student, die Studenten, Studierende (substantivierte Partizipien)
- Der Lehrer, die Lehrer, Lehrende, Der Leser, die Leser, Lesende
- Interessenten, Interessierte (substantiviertes Adjektiv)
- Promovend, Promovenden, Promovierende
Ebenso lassen sich durch Pluralbildung Relativsätze vermeiden, die als Bezugswort eine Personenbezeichnung im Singular haben.
Die Studierenden, die ihre Prüfung ablegen, …
statt Die Studentin oder der Student, die oder der ihre oder seine Prüfung ablegt, …
3.2 Genderspezifische Personenbezeichnungen vermeiden
Durch genderneutrale Pronomen, wie zum Beispiel „wer“, „alle“, „niemand“, „jemand“, lassen sich genderspezifische Personenbezeichnungen ersetzen.
Wer Probleme mit dem BAföG-Amt hat, …
statt Die Studentin oder der Student, die oder der Probleme mit dem BAföG-Amt hat, …
Es ist nicht bekannt, wer das Werk verfasst hat.
statt Der Verfasser des Buches ist unbekannt.
Alle, die an der Konferenz teilnehmen, ...
statt Die Teilnehmer der Konferenz ...
Alle machen mal Fehler (Natürlich auch: Jede und jeder macht mal Fehler, jede_r macht mal Fehler; jede*r macht mal Fehler.)
statt Jeder macht mal Fehler.
Es gibt eine Vielzahl weiterer Möglichkeiten, genderspezifische Personenbezeichnungen zu vermeiden. Wir kommen hier immer mehr in einen Bereich der Kreativität. Vielleicht fallen Ihnen auch Möglichkeiten ein, die wir noch gar nicht im Kopf haben.
- Ableitungen auf -ung, -ion, -ium, -kraft etc.
Wir suchen Personen, die kompetent in der Softwareberatung sind.
statt Wir suchen kompetente Softwareberater.
Die Redaktion des Campus-Magazins berichtet aus dem bunten Leben der Universität.
statt Die Redakteure des Campus-Magazins berichten aus dem bunten Leben der Universität.
- Passivbildungen
Der Antrag ist vollständig auszufüllen.
statt Die Antragsteller müssen das Formular vollständig ausfüllen.
Herausgegeben von statt Herausgeber
Interpretiert von statt Interpret
Wir haben nun eine Vielzahl von Möglichkeiten aufgezeigt, wie gendersensibel geschrieben werden kann. „Aber welche Form wähle ich jetzt?“, fragen Sie sich vielleicht. Gerade Personen, die sich noch nicht ausführlich mit der Thematik auseinandergesetzt haben, können sich hier leicht verloren fühlen. Wir wollen an dieser Stelle einige Anregungen und Hilfestellungen zur Wahl der passenden Schreibweise geben. Grundsätzlich wollen wir zu Selbstbewusstsein, Individualität (Was gefällt mir, was nicht?) und Kreativität ermutigen. Unserer Ansicht nach gibt es in den meisten Fällen kein Richtig und kein Falsch.
Studien belegen, dass die gewählte Schreibweise die Vorstellungen beeinflusst, die bei den Lesenden erzeugt werden. Eine Studie der Universität Göttingen zeigt, dass bei der Verwendung des Schrägstrichs „/“ Männer und Frauen etwa zu gleichen Teilen mitgedacht werden. Beim „Binnen-I“ dagegen liegt der Frauenanteil bei über 50 % - auch wegen der orthographischen Nähe zur femininen Form.
Wissenschaftliche Erkenntnisse nutzbar machen
Für eine symmetrische Darstellung von Männern und Frauen bieten sich also Splitting-Formen an. Soll die mentale Repräsentation von Frauen erhöht werden, liegt es dagegen nahe, das Binnen-I zu verwenden. Neutrale Formulierungen bieten sich - aus praktischen Erwägungen – insbesondere bei langen Texten an. Sie erleichtern den Lesefluss und verkürzen den Text. Dagegen ermöglicht die Leerstelle des Gender-Gaps „_“ oder das Gender-Sternchen „*“ auch die sprachliche Darstellung derjenigen, die sich nicht eindeutig als Mann oder Frau verstehen.
Das Gleichstellungsbüro der Universität des Saarlandes bevorzugt die Schreibweise mit dem Gender-Sternchen (*). Denn wir verfolgen das Ziel, alle geschlechtlichen Identitäten in unserer Sprache abzubilden. Wir empfehlen - und handhaben es selbst so - bei der Wahl der Schreibweise immer auch den Kontext und die Adressat*innen zu berücksichtigen. Handelt es sich beispielsweise um eine Person oder Institution, die im Gleichstellungsbereich aktiv und mit der aktuellen Diskussion vertraut ist? Oder treten wir mit Menschen in Kontakt, die wir in Geschlechterfragen als eher konservativ eingestellt einschätzen und die vielleicht noch nie etwas von der Kritik am binären Geschlechtersystem gehört haben? Während es im ersten Fall naheliegt, auf den Gender-Gap oder das Sternchen zurückzugreifen, bieten sich im zweiten Fall bereits etablierte Formen wie das Splitting an.
Bei Vordrucken muss also eine neutrale Form verwendet werden, wenn es sie gibt. Nur, wenn eine solche nicht gefunden werden kann, darf auf die Beidnennung zurückgegriffen werden.
Rechtliche Vorgaben einhalten
Im universitären Bereich gibt uns neben dem Landesgleichstellungsgesetz (§ 28 LGG) der Gleichstellungsplan eine klare Handlungsvorgabe (Abs. 18 GP):
„Im dienstlichen Schriftverkehr, in der Öffentlichkeitsarbeit und im Marketing der Universität ist auf die sprachliche Gleichbehandlung von Frauen und Männern zu achten. In Vordrucken sind geschlechtsneutrale Personenbezeichnungen zu verwenden. Sofern diese nicht gefunden werden können, sind die weibliche und männliche Sprachform zu verwenden. Ein Leitfaden zur geschlechtergerechten Sprache ist zu erstellen, zu verbreiten und einzuhalten. Die Universität unterstützt ihre Mitglieder bei der Umsetzung durch Fortbildungen.“
Zusammengesetzte Begriffe, Pronomina und frauenspezifische Begriffe stellen eine weitere Herausforderung für die gendersensible Sprache dar.
5.1 Zusammengesetzte Begriffe
Es gibt viele zusammengesetzte und abgeleitete Begriffe, die generische Maskulina enthalten, jedoch selber keine Personenbezeichnungen sind: Studierendenwerk, Mitarbeitergespräch, Expertenrunde, Zentrum für Lehrerbildung
Auch hier spiegeln gesellschaftliche Strukturen die historische Dominanz des männlichen Geschlechts in der Sprache wider. Im Bereich der zusammengesetzten Begriffe sollen und können keine verbindlichen Vorgaben gemacht werden. Erfahrungsgemäß tun sich einige Menschen mit dem „BürgerInnensteig“ noch schwer. Wir wollen daher anregen, Angleichungen so weit wie möglich vorzunehmen, und ermuntern zur Kreativität.
Beispiele: Studierendenwerk/Student_innenwerk/Student*innenwerk ..., Mitarbeitendengespräche/MitarbeiterInnengespräche/Mitarbeiter/innengespräche/Mitarbeiter_innengespräche/Mitarbeiter*innengespräche, ExpertInnenrunde/Expert_innenrunde/Expert*innenrunde ..., Zentrum für LehrerInnenbildung/Lehrer/innenbildung/Lehrer_innenbildung/Lehrer*innenbildung ...
5.2 Genderneutrale Formulierungen
Genderunspezifische Personenbezeichnungen verwenden
Beispiele: das Mitglied, die Leute, der Mensch, die Person, das Individuum
Partizipien und Adjektive substantivieren
Beispiele: die Studierenden, die Lehrenden, die wissenschaftlich Tätigen, die Promovierenden, die Promovierten
Geschlechtsneutrale Pronomen verwenden
Beispiele: wer, alle, niemand, jemand, ...
„Es ist nicht bekannt, wer das Werk verfasst hat.“
statt „Der Verfasser des Werkes ist unbekannt.“
Kreative Lösungen
Eigene Lösungen entwickeln, wie z. B. Ableitungen auf -ung, -ium, -kraft usw.
„Wenn Sie Praxiserfahrungen haben, melden Sie sich bei uns!“
statt „Wir suchen einen praxiserfahrenen Mitarbeiter.“
Passivbildungen
„Der Antrag ist vollständig auszufüllen.“
statt „Die Antragsteller müssen das Formular vollständig ausfüllen.“
Partizipien
„herausgegeben von“ statt „Herausgeber“
5.3 Sichtbarmachung des Geschlechts
Bei Frauen oder Männern
weiblicher oder männlicher Artikel: die/der Verwaltungsangestellte
weibliches oder männliches Attribut: weibliches/männliches Personal
geschlechtsspezifische Endsilben: Dekanin/Dekan
Wörter mit geschlechtstragender Bedeutung: Kauffrau/Kaufmann für Bürokommunikation
Bei Frauen und Männern
Beidnennung: Professorinnen und Professoren
Splitting: die Autorin/der Autor oder der/die Autor/in
Binnen-I: der/die MentorIn
Alle Geschlechter
Gender-Gap: Mitarbeiter_in
Gender-Sternchen: Manager*in
5.4 Pronomina – „wer“, „niemand“, „jemand“, „man“
Neben dem generischen Maskulinum gibt es in der deutschen Sprache weitere grammatikalische Bereiche, die eine historisch begründete männliche Dominanz widerspiegeln. Ein Beispiel hierfür sind die Pronomina „wer“, „niemand“, „jemand“, „man“. Wenn sich auf diese Pronomina ein weiteres Pronomen bezieht, so steht dies immer in der männlichen Form:
„Wer zu spät kommt, den bestraft das Leben. Niemand darf wegen seines Geschlechts bevorzugt oder benachteiligt werden. Hat gestern jemand seine Tasche im Labor vergessen? Seine Gefühle hat man nicht immer unter Kontrolle.“
Eine Sonderrolle unter den Pronomina nimmt das Wort „man“ ein. Es weicht zwar im Schriftbild vom „Mann“ ab, ist im Lautbild aber mit ihm identisch. Das „man“ wird gebraucht, um allgemeingültig alle Menschen oder zumindest größere, auch Frauen einschließende Personenkreise, zu bezeichnen.
„Man sollte sich bemühen, möglichst viel Strom zu sparen.“, bedeutet: „Alle Menschen sollten sich um ein energieschonendes Verhalten bemühen.“
Das unbestimmte Pronomen „man“:
„Wie kann man sich als Frau am besten auf eine Karriere als Wissenschaftlerin vorbereiten?“ „Wie kann man sich als Frau am besten vor Übergriffen in der U-Bahn schützen?“
Auch hier können wir keine allgemein verbindlichen Empfehlungen geben. Häufig lässt sich das „man“ ohne großen Aufwand ersetzen:
Durch Verwenden von „ich“, „du“, „wir“, „Sie“:
Wir haben unsere Gefühle nicht immer im Griff.
statt Man hat seine Gefühle nicht immer im Griff .
Durch Verwenden von Passivkonstruktionen:
Es muss darauf geachtet werden, dass …
statt Man muss nur darauf achten, dass …
Durch Verwenden von „mensch“ oder in frauenspezifischen Kontexten „frau“:
Mensch hat seine Gefühle nicht immer im Griff.
Wie kann frau sich am besten auf eine Karriere als Wissenschaftlerin vorbereiten?
5.5 Von der Struktur zur Bedeutung
Was haben die Zicke, die Schlampe, die Krankenschwester, die Sekretärin oder die Nazibraut gemeinsam?
Ihnen fehlt, zumindest auf der sprachlichen Ebene, ein männliches Gegenüber. Es gibt keinen Krankenbruder, keinen Nazibräutigam, keinen Schlamperich, auch keinen Zickerich und der Sekretär ist zunächst einmal ein Ministerialbeamter oder ein Tisch. Eine sprachliche Ungleichbehandlung der Geschlechter gibt es also nicht nur auf der grammatikalischen Ebene, sondern auch im Bereich der Wortbedeutung. Auch hier spiegeln sich die traditionellen Rollenbilder in vielfältiger Weise wider. Im Sinne einer gendergerechten Sprache sollte es vermieden werden, Stereotype zu reproduzieren.
Wir sind nun endgültig in dem Bereich angekommen, in dem keine Vorgaben mehr gemacht werden können. Wir möchten dazu anregen, über Sprache nachzudenken und sie bewusst zu gebrauchen.
6.1 Wissenschaft und Korrespondenz
Anredeformen, Namen, Titel
Bei dem Gebrauch von Anreden, Namen oder Titeln ist auf Symmetrie zu achten:
Müller, Oberverwaltungsrat bzw. Schmitz, Oberverwaltungsrätin oder Herr Müller, Oberverwaltungsrat, Frau Schmitz, Oberverwaltungsrätin
statt Müller, Oberverwaltungsrat, Frau Schmitz, Oberverwaltungsrat
Sehr geehrte Frau Professorin Yilmaz, Liebe Kolleginnen und Kollegen
statt Sehr geehrte Frau Professor Yilmaz, Liebe Kollegen
Liebe Interessierte / alle
statt Liebes Publikum / Sehr geehrte Damen und Herren
Bei anderer, offener oder unbekannter Geschlechtszugehörigkeit:
Sehr geehrte Frau Kim Muster, Sehr geehrter Herr Kim Muster, Sehr geehrte/r Frau/Herr Kim Muster, Sehr geehrter Professor_in Yilmaz oder Sehr geehrte_r Kim Muster, Sehr geehrte*r Kim Muster
Akademische Grade/Titel
Bei der Abkürzung akademischer Grade oder Titel kann das weibliche Geschlecht folgendermaßen sichtbar gemacht werden.
Prof.in, Dr.in, Dipl.-P.d.in, Dipl.-Ing.in
Prof.‘ (Prof_in, Prof*in), Dr.‘ (Dr_in, Dr*in), Dipl.-P.d.‘ (Dipl.-P.d_in, Dipl.-P.d*in), Dipl.-Ing.‘ ( Dipl.-Ing_in, Dipl.-Ing*in)
Abfrage der Geschlechtszugehörigkeit in statistischen Erhebungen/Formularen
Der Stand der Forschung und die Rechtslage bedingen auch eine Auseinandersetzung der Universität des Saarlandes mit den aktuellen Entwicklungen, z. B. bei der Abfrage der Geschlechtszugehörigkeit in Formularen und Fragebögen. Eine „fehlende“ Angabe führt meistens zur Ungültigkeit, daher muss auch hier eine aktive und inklusive Abfrage bzw. Ansprache dieser Personengruppe stattfinden.
Dies ist wie folgt möglich: Abfrage der Geschlechtszugehörigkeit über
a) Weiblich Männlich Inter/Divers (vgl. Kampagne „Dritte Option“: http://dritte-option.de/)
b) Weiblich Männlich Ich kann mich keinem der beiden Geschlechter eindeutig zuordnen
c) Weiblich Männlich Offen (vgl. Personenstandsgesetz)
Wissenschaftliche Texte
In Literaturverzeichnissen, wissenschaftlichen Sachtexten etc. sollten Personennamen vollständig, also unter Nennung des Vornamens angegeben werden. Dies dient wiederum der Sichtbarmachung von Frauen.
Müller, Henriette ; Müller, Heinz statt Müller, H.
Amts-, Berufs- und Funktionsbezeichnungen
Die weibliche Berufsbezeichnung ist zu verwenden, wenn es sich bei den Benannten um Frauen handelt. In Stellenausschreibungen müssen zwingend gendersensible Formulierungen verwendet werden.
Sandra Neumann ist Dolmetscherin/Kauffrau. Statt Sandra Neumann ist Dolmetscher/Kaufmann.
Prof.Sandra Neumann ist Historikerin. Statt Prof. Sandra Neumann ist Historiker.
6.2 Stellenausschreibungen
Stellenausschreibungen juristisch und sprachlich geschlechtergerecht optimal zu verfassen, ist schwierig und komplex. Hier können wir daher nur kurz zum Weiterdenken anregen. Aktuelle Forschungsergebnisse belegen, dass Frauen durch bestimmte Begrifflichkeiten in Ausschreibungen davon abgehalten werden, sich zu bewerben. Dies liegt daran, dass stereotype Annahmen, wie Männer und Frauen sind bzw. zu sein haben, Teil von Selbstzuschreibungen werden können. Hentschel et al. zeigen, dass sich die Teilnehmerinnen der Studie tendenziell eher von sogenannten „weiblich-assoziierten“ Formulierungen angesprochen fühlen. Beispiele für solche Termini sind: engagiert, verantwortungsvoll, begabt, förderlich, kontaktfreudig oder vertrauensvoll. „Männlich-assoziierte“ Worte, wie zielstrebig, selbstständig, erfolgsversprechend oder analytisch, hielten hingegen von der Bewerbung ab.
Wir suchen eine engagierte und verantwortungsvolle, kontaktfreudige Führungspersönlichkeit mit einem gewissenhaften Arbeitsstil.
statt Wir suchen eine zielstrebige und selbstständige Persönlichkeit mit offensivem Verhalten und einem analytischen Arbeitsstil.
Sie sind teamfähig und bringen Erfahrungen mit. / Wenn Sie teamfähig sind und Praxiserfahrungen haben, melden Sie sich bei uns.
Statt Wir suchen eine/n erfahrene/n und teamfähigen Mitarbeiter/in.
Personen, die über eine selbstständige Arbeitsweise verfügen
statt Die Stelleninhaberin oder der Stelleninhaber, die oder der über eine selbstständige Arbeitsweise verfügt …
Gesucht werden Personen mit sozialem Engagement.
statt Gesucht wird jemand, der sich sozial engagiert.
Die Leitung/Das Rektorat
statt Die Leiterin/der Leiter/Die Rektorin/der Rektor
Die Interessierten
statt Die Interessenten
Wir sind bestrebt, den Anteil von Frauen im wissenschaftlichen Bereich, insbesondere in Leitungsfunktionen, zu erhöhen. Bewerbungen von Frauen werden besonders begrüßt.
statt Bewerbungen von Frauen sind erwünscht.
7.1 „Das lässt sich so nicht sagen!“
Gendersensibilität in der gesprochenen Sprache
Die von uns vorgeschlagenen Schreibweisen lassen sich, bis auf die Beidnennung, nicht eins zu eins in die gesprochene Sprache umsetzen. Spreche ich zum Beispiel die „BibliothekarInnen“, die „Tierpfleger/ innen“ oder die “Glasbläser_innen“ laut aus, dann klingt es, als wären ausschließlich Frauen gemeint. Hier gibt es zwei Lösungsmöglichkeiten: 1. Erstens können die genannten Formen aufgelöst und als vollständige Paarform ausgesprochen werden. Aus den BibliothekarInnen werden die Bibliothekarinnen und Bibliothekare, aus den Tierpfleger/ innen die Tierpfleger und Tierpflegerinnen usw. 2. Eine andere Möglichkeit ist es, vor dem Binnen-I, dem Schrägstrich, dem Sternchen oder dem Gap einen sogenannten „glottalen Stopp“ auszuführen. Der glottale Stopp ist einfach eine kurze Pause, die beim Sprechen des Wortes an der Stelle des Binnen-I, des Schrägstrichs, des Sternchens eingelegt wird. Gerade für Menschen, denen es wichtig ist, alle Geschlechter zu benennen, ist dies eine gute Möglichkeit.
7.2 Hausfrauen und Handwerker
Geschlechtergerechtigkeit in Abbildungen
Ein maßgeblicher Teil unserer Kommunikation findet nicht in der gesprochenen und geschriebenen Sprache, also in Worten, sondern in nonverbalen Zeichensystemen statt. Der Einfluss nichtsprachlicher Bilder und Zeichen auf unsere Vorstellungen und Repräsentationen ist hoch. In der Werbung, aber auch in Broschüren, in wissenschaftlichen Vorträgen und Publikationen finden sich häufig stereotype bildliche Repräsentationen von Männern und Frauen. Der Mensch, der einen Kinderwagen schiebt, ist häufig eine Frau, die Person, die gerade ein Auto repariert, ein Mann. Auch die räumliche Anordnung von Männern und Frauen zueinander repräsentiert oft ein hierarchisches Verhältnis. Wie beim Gebrauch von Wortsprache ist es deshalb sinnvoll, auch die Wahl der Bildsprache zu reflektieren.
7.3 Geschlechtsspezifische Kommunikation
„Frauen haben immer noch Schwierigkeiten, in der Öffentlichkeit laut, klar und deutlich und vor allem direkt zu sagen, was sie fordern.“
Kommt Ihnen das bekannt vor? Ist das noch zeitgemäß? Sind es nicht häufig Männer, die laut poltern und sich wiederholend in den Vordergrund drängen, während die Frauen, obwohl sie zum Thema gleichviel oder mehr beizutragen haben, höflich im Hintergrund bleiben? Studien über die Unterschiede von männlichem und weiblichem Gesprächsverhalten belegen: Frauen kommunizieren kooperativer. Sie äußern sich höflicher und indirekter, benutzen abschwächende Formulierungen, hören länger zu und stellen mehr Fragen. Männer dagegen sind dominanter und kompetitiver. Sie sprechen direkter, wählen öfter die Befehlsform, ergreifen häufig das Wort und reden dann länger - dies nicht selten, nachdem sie vorher eine Frau unterbrochen haben. Zur Erklärung dieser Unterschiede wird das Konzept des „doing gender“ herangezogen: Indem Männer und Frauen auf verschiedene Art und Weise kommunizieren, bestätigen sie die Unterschiede zwischen den Geschlechtern immer wieder aufs Neue. Aktuellere Forschungen kommen allerdings zu dem Ergebnis, dass diese Feststellungen nicht mehr haltbar sind. Hier wird gesagt, dass die Kategorien „männlich“ und „weiblich“ zu grob seien, um spezifische Kommunikationsmuster zu beschreiben. Es seien vielmehr Faktoren wie z. B. Bildungsstand, Schicht, berufliches Umfeld, soziales Milieu oder auch die Gesprächspartner*innen ausschlaggebend dafür, wie eine Person spreche. Außerdem würden die Geschlechtsunterschiede in der Sprache nicht nur durch die Sprechenden, sondern vor allem auch durch die Zuhörenden erzeugt: Wir erwarten von Männern ein anderes Kommunikationsverhalten und nehmen ein solches dann auch wahr; selbst wenn der tatsächliche Unterschied gar nicht oder zumindest in wesentlich geringerem Umfang vorhanden ist.
Welche Anregung kann ein Leitfaden an dieser Stelle geben? Wir empfehlen wie schon oben: Selbstbewusstsein, Individualität und Kreativität. Stellen Sie Gesprächssituationen her, in denen Sie sich wohlfühlen. Nehmen Sie es ernst, wenn Sie sich nicht wohlfühlen. Falls Sie sich immer sehr wohlfühlen, reflektieren Sie doch einmal Ihr Gesprächsverhalten und fragen Sie auch Ihre Gesprächspartner*innen, wie sie dieses wahrnehmen. Es gibt ein paar Grundsätze, deren Beachtung – unabhängig von der geschlechtlichen Identität der sprechenden Person – eine gute Kommunikation begünstigt: Gesprächspartner*innen ohne Vorurteile begegnen, diese ausreden lassen, Vermeiden von Unterbrechungen durch Kommentare, Belehrung, ausufernde Länge von Redebeiträgen, Vermeidung nonverbaler negativer Signale, wie Augenverdrehen, Grinsen und offensichtliches Abwenden (z. B. der Griff zu elektronischen Geräten).
„Gendersensible Sprache ist kompliziert, umständlich, unnatürlich und missverständlich.“
Dieser Leitfaden zeigt, dass es viele gute Gründe gibt, gendersensibel zu kommunizieren. Aber nicht alle Menschen stehen diesem Thema offen gegenüber, und Diskussionen um gendersensible Sprache sind häufig emotional aufgeladen. Sie haben sich bis zum Ende des Leitfadens durchgearbeitet, was Interesse und Offenheit signalisiert, ein guter Schritt in die Richtung zu mehr (sprachlicher) Gleichberechtigung. Abschließend möchten wir Ihnen deshalb noch ein paar Argumente gegen die gängigsten Vorurteile in Bezug auf gendersensible Sprache an die Hand geben. Keine dieser Aussagen ist erfunden, sie stammen aus Wissenschaft und Presse und wurden von uns selbst schon erfolgreich eingesetzt. Gendersensible Sprache kann in der Tat kompliziert sein, wenn sie kompliziert angewendet wird. Der Satz „Der/die Student/in, der/die sich zur Prüfung anmeldet, ...“ ist wirklich nicht eingängig. Aber was ist mit „Die Studierenden, die sich zur Prüfung anmelden“ oder „Die Student*innen, die sich zur Prüfung anmelden“? Durch die Wahl geeigneter Formen bleibt der Lesefluss ungestört. Etwas Arbeit und Eingewöhnung erfordert das schon. Wäre alles ganz unkompliziert, bräuchten wir diesen Leitfaden nicht. Allerdings gilt, dass viele gute Sachen aufwendig sind und Fortschritt in der Regel auch mit Arbeit verbunden ist. Dem Einwand der Unnatürlichkeit lässt sich folgendermaßen begegnen: Grundsätzlich können wir fragen, ob es überhaupt eine „Natur“ der Sprache gibt. Oder ist Sprache genau wie Geschlecht etwas, das wir selber herstellen, gestalten und verändern? Sprache lässt sich als Phänomen beobachten und beschreiben, welches einem ständigen, von den Sprechenden/ Schreibenden erzeugten Wandlungsprozess unterliegt. Ein Werk von Goethe wäre beispielsweise in der Originalfassung für uns heute kaum noch lesbar. Nicht wenige Menschen denken, der Faust sei genauso verfasst, wie er sich ihnen in ihrem Reclam-Heft darbietet. Weit gefehlt. Ein sehr aktuelles Beispiel für Wandlungen in unserer Sprache sind die vielen Anglizismen, die seit einigen Jahren im Deutschen auftauchen. Teile dieser Veränderungsprozesse sind uns weniger, manche mehr bewusst. Im Bereich der geschlechtergerechten Sprache handelt es sich um eine bewusste Umgestaltung. Missverständlich ist gendersensible Sprache in keinem Fall. Es verhält sich im Gegenteil so, dass missverständliche Maskulinum zu Missverständnissen führen kann. Zeigen Sie den Skeptiker*innen doch das Beispiel des „Arztes“ vom Beginn des Leitfadens. “
„Das kann man nicht gut lesen und auch nicht gut verstehen.“
Gendersensible Sprache lässt sich nicht nur schreiben, sondern auch sprechen! Es gibt Studien, die das klar beweisen, z. B. Braun et al. (2007). In dieser Studie wurden drei verschiedenen Gruppen (zusammengesetzt aus Männern und Frauen) drei sprachliche Versionen von Packungsbeilagen eines Medikaments zu lesen gegeben. Einmal wurde das generische Maskulinum verwendet, einmal die Beidnennung und einmal das Binnen-I. Im Anschluss wurde getestet, wie gut sich die jeweiligen Gruppen an das Gelesene erinnerten. Im Ergebnis waren die Erinnerungsleistungen gleich gut, woraus zu schließen ist, dass auch das Verständnis gleich gut gewesen sein muss. Es entsteht kein Nachteil durch eine gendersensible Schreibweise.
„Frauen sind doch mitgemeint.“
Kontern Sie doch einfach mit einem Zitat der Sprachwissenschaftlerin Luise F. Pusch: „Ein Akt des Meinens ist, sofern er auf Personen zielt, ganz offenbar dann misslungen, wenn diese Personen sich trotz aller guten Absichten der/des Meinenden nicht gemeint fühlen und dafür handfeste Gründe (Ambiguität, Kontext, Erfahrungswerte) angeben können.“ Oder sie kontern mit wissenschaftlichen Argumenten: Eine Studie belegt, dass Kinder im Grundschulalter das generische Maskulinum noch nicht verstehen. Das heißt, sie stellen sich, wenn ein generisches Maskulinum verwendet wird, nur männliche Vertreter der bezeichneten Gruppe vor.
„Es gibt auch viele Frauen, die die gendersensible Sprache ablehnen.“
Das ist allerdings (leider) wahr, aber kein Argument. Natürlich gibt es auch Frauen, die patriarchale Strukturen (auch solche in der Sprache) bejahen und sie damit replizieren.
„Das kann man überhaupt nicht sprechen.“
„Ich werde nicht ernstgenommen, wenn ich mit dem Unterstrich ankomme.“
Das kann tatsächlich passieren. Vielleicht hilft in diesem Fall ein Rückgriff auf etablierte Formen, wie z. B. das Splitting oder neutrale Formulierungen - eventuell verbunden mit einem freundlichen Hinweis auf § 28 des Saarländischen Gleichstellungsgesetzes. Sprache wandelt sich beständige und gendersensible Sprache wird immer gängiger. Tragen Sie zum Wandlungsprozess bei.
„Frauen werden auch in Ländern schlecht behandelt, in denen die Sprache kein generisches Maskulinum kennt“
Die Tatsachenfeststellung ist richtig, die Schlussfolgerung aber falsch. Zum einen ist das generische Maskulinum, nicht die einzige Form sprachlicher Ungleichbehandlung. Zum anderen ist Sprache nicht das einzige Mittel, um Menschen zu diskriminieren.
„Die deutsche Sprache ist genauso ungerecht zu Männern: Ganz häufig wird etwas mit „die“ bezeichnet (z. B. „die“ Fußballmannschaft), auch wenn es sich um eine rein männliche Gruppe handelt.“
Das grammatische Genus, also das grammatische Geschlecht, ist häufig unabhängig vom Sexus, dem biologischen Geschlecht. Aber wir assoziieren mit dem grammatikalischen Geschlecht nicht unbedingt das biologische – beim Begriff „das Mädchen“ stellen sich die Wenigsten eine geschlechtsneutrale Person vor. Auch beim Terminus „die Fußballmannschaft“ denken viele von Ihnen wahrscheinlich nicht an eine Gruppe Frauen, oder? Spitzfindige Zeitgenoss*innen wenden jetzt vielleicht ein: „Warum wird das generische Maskulinum kritisiert, aber das grammatische Genus nicht?“ Die Antwort lautet: Beim grammatischen Genus haben wir, wie auch beim generischen Maskulinum, eine Abweichung vom grammatikalischen und biologischen Geschlecht, z. B. „die Person“ (auch die männliche) oder „der Hausdrachen“ (in der Regel ist eine Frau gemeint). Der entscheidende Unterschied liegt darin, dass das grammatikalische Genus keine Verallgemeinerung, kein grundsätzliches „Mitmeinen“ beinhaltet und in beide Richtungen (grammatikalisch männlich >> biologisch weiblich bzw. grammatikalisch weiblich >> biologisch männlich) funktioniert.