Martina Urgesi

Quelles études avez-vous suivies à l'Université de la Sarre, et à quelle époque?
J'ai étudié les sciences économiques de 1993 à 1995, et la traduction de 1995 à 2001.
Quelle activité professionnelle avez-vous exercée après vos études?
J'ai été traductrice et sous-titreuse. Par la suite, j'ai créé une entreprise de sous-titrage, d'audiodescription et de traduction de médias audiovisuels.
Qu'avez-vous le plus apprécié dans vos études à l'Université de la Sarre?
Le fait que l'Université possède un département dédié à la traduction et l'interprétation (le "Dolmetscherinstitut") a joué un grand rôle pour moi, car cela m'a permis de changer de filière sans devoir quitter l'université ni la ville. J'ai donc pu faire des études au département "Angewandte Sprachwissenschaften sowie Dolmetschen und Übersetzen" (Langues étrangères appliquées, traduction et interprétation) à Sarrebruck.
Pourquoi aviez-vous choisi l'Université de la Sarre?
C'est la procédure centralisée d'attribution des places dans l'enseignement supérieur qui m'a dirigée vers Sarrebruck pour étudier les sciences économiques. Comme je m'y suis plu et que j'ai bien aimé l'Université de la Sarre, j'ai aussi décidé d'y rester quand j'ai changé de filière.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants actuels?
Dans mon secteur, on redoute de plus en plus de voir l'humain remplacé par la technologie. Je pense qu'il faut maîtriser les nouvelles technologies et savoir utiliser ces outils pour son propre travail.
Quelles anecdotes ou histoires de l'époque où vous étiez à l'Université de la Sarre pouvez-vous nous raconter?
J'avais un colocataire qui étudiait la linguistique informatique. C'était très intéressant et amusant de discuter ensemble de langue et de traduction à partir de nos deux points de vue différents.
Quel était votre lieu favori sur le campus?
La grande pelouse devant le café AC.
Pourquoi avez-vous choisi d'étudier ces disciplines en particulier?
J'ai d'abord choisi les sciences économiques parce que j'avais obtenu mon "Abitur" (baccalauréat allemand) dans un "Wirtschaftsgymnasium" (un lycée allemand à orientation professionnelle spécialisé en économie et gestion des entreprises). Ensuite j'ai opté pour la filière traduction car les études de langues étrangères appliquées me plaisaient mieux que l'économie. J'ai opté pour l'économie en tant que discipline complémentaire dans le cadre de mes études de traduction, et cela m'a davantage convenu.
Comment s'est passée votre entrée dans la vie professionnelle?
Après mon déménagement à Berlin, j'ai effectué un stage dans une entreprise de traduction et de sous-titrage dont j'avais entendu parler lors d'un colloque à l'Université de la Sarre. J'ai ensuite été embauchée dans cette entreprise, et par la suite j'ai pris en charge de nouveaux champs de responsabilité.
Si vous deviez résumer en une phrase vos années à l'Université de la Sarre...?
Une période formidable où j'ai rencontré des amis, hommes et femmes, qui occupent encore une place importante dans ma vie.
Qu'auriez-vous aimé savoir avant de faire vos premiers pas dans la vie professionnelle?
Que le secteur du sous-titrage serait tôt ou tard profondément influencé par les évolutions technologiques. Et que le thème de l'accessibilité dans les médias créerait des professions et des champs d'activité inédits et très intéressants.
Durant vos études, qu'est-ce qui vous a étonnée?
De prendre autant de plaisir à traduire.
Qu'aimeriez-vous vivre à nouveau à l'Université de la Sarre?
Une sorte de rencontre d'anciens élèves.
Quelles autres offres à l'intention des anciens étudiants souhaiteriez-vous?
Davantage de portraits d'autres anciens étudiants.